mercredi 28 janvier 2009

Coupe d'europe, Tournoi et Pro D2.

La Coupe d'Europe ne sera donc défendue que par le Stade toulousain, qui a certes mis le bleu de chauffe pour arracher un match nul dans des conditions très britanniques à Bath ( que l'on aurait pu rebaptiser "scottish shower" pour l'occasion). Mais le seul club français qualifié ne doit pourtant son salut qu'à la belle performance de son voisin castrais, pourtant hors de course, qui a battu les wasp de Londres.
Brive est également le seul qualifié pour le challenge européen. Le bilan est maigre, et peut-être envisagé comme conjoncturel, tant la qualification du stade français aurait pu intervenir, ou tant le niveau montré par Clermont face au Munster notamment a de quoi rassurer.
Mais pourtant, elle s'inscrit dans ce qu'on appelle une tendance lourde. Les clubs français, après avoir dominé cette compétition pendant plusieurs années sont de plus en plus de mal à atteindre les phases finales, alors même que notre top 14 se constelle d'internationaux du monde entier. C'est le paradoxe dont je parlais la semaine dernière.


Pour l'équipe de France, on peut se poser des questions. Étant déjà acquis que nous ne serons pas tête de série en coupe du monde 2011, mais bénéficiant toutefois d'un tirage intéressant, on cherche à comprendre quel est le but de Marc Lièvremont lors de ce tournoi. Dans un premier temps, suite à ses déclarations sur Trinh-Duc et Michalak, leur reprochant de ne pas assumer le jeu au pied et les tirs au but, on pouvait penser que le staff cherchait l'efficacité et visait sinon le grand Chelem, au moins la victoire. Cette impression fut dans un premier temps, confirmé par la sélection de 30 joueurs où le seul ouvreur était Beauxis.
Avec la réduction de l'effectif après le stage, on peut à nouveau s'interroger. Ellissalde est écarté au profit de Parra qui n'est pas buteur au nom du temps de jeu nécessaire pour ce joueur, mais dans le même temps, Palisson n'est pas retenu au profit de Poitrenaud (qui ne bute pas non plus) car il manque d'expérience! Dans le même temps, aucun objectif de résultat n'est abordé en conférence de presse et le groupe reste ouvert. On ne sait donc rien des intentions réelles de ce staff concernant cette édition du tournoi. Victoire ou expérimentation.
Sur le plan individuel, le retour d'Imanol Harinordoquy est une très bonne nouvelle. Mais il n'y a qu'un buteur, Beauxis.


Pour finir, la proD2 continue de nous tenir en haleine. Le suspens est à son comble au moment où la chasse s'organise derrière le Racing, grand favori. Elle nous fournit encore de belles images comme Agen qui enchaîne les victoires. Ne serait-ce que pour revoir Caucaunibuca en élite, je souhaite à Agen de remonter. Pour le plaisir des yeux, j'ai trouvé une belle compilations des exploits de cet extra-terrestre .

1 commentaire:

Romain a dit…

Week end Tournoi des Six Nations où l'on a vérifié la nécéssité de faire faire des examens ophtalmologiques aux trois arbitres.......
J'ai regardé les trois matches du week-end et j'ai constaté une défficience visuelle chez mrs LAWRENCE OWENS et ROLLAND. C'est en cela que je leur propose de faire une diagnostic de vision des couleurs.
En effet, les Italiens, Francais et Ecossais ont des maillots bleus. Au nombre de pénalités reçus par ces équipes, il apparait que c'est la seule couleur captée par les referees suscités. A mon avis, le daltonisme est patent et ils doivent consulter. Le Blanc, le Vert couleur de la pelouse, et le Rouge ne leur sont pas visibles. Et là, nous avons l'explication de l'avalanche de fautes unilatérales sur le jeu au sol, les positions hors jeu dans la ligne, passages à vide et obstructions des autres couleurs n'étant pas sanctionnés. L'I.R.B devrait s'en inquièter pour leur moral. Le jour où ils pourront revoir leurs exactions ils vont perdre leurs suffisances et ne plus oser sortir de leurs territoires. A moins qu' il y ait une règle outre manche que les Bleus ignorent permettant aux verts, blancs et rouges connaissent qui leur permet de se croire à la piscine, ratisser le balle mollement étendu sur l'herbe douce de Croke Park, Twickenham ou Murrayfield. Le comble de cet arbitrage vu sur le dernier match est le temps de réaction de l'arbitrage dans les décisions suivant le camp sanctionnable. C'est révélateur. L'arbitre fait partie du jeu et peut se tromper. L'ennui, c'est le défaut de vision qui est contagieux: même l'arbitre de touche, pris de dos par la télé, n'a même pas vu devant lui le Gallois WILLIAMS trainer la balle avec lui, lui-même trainé par un vaillant écossais, et qu'est-il arrivé? Les écossais furent sanctionnés. Le daltonisme doit l'atteindre aussi. Même les commentateurs de France2 ont fait la remarque à l'antenne. Les bras m'en tombent. Le rugby est un sport malin, donc il est inutile d'y ajouter les oeillères de l'arbitre. Cartons rouges aux Trois. Je souhaite qu'une voix des instances dirigeante du RUGBY leur fera part de ma désillusion et de ma colère. Il va falloir maintenant lever le Fair Play qui jusqu'à ce jour était l'apanage de ce sport pour les livrer à la vindicte publique parce n'est respecté que ce qui est respectable et leurs agissements ne le sont pas.